Maguin raconte...

Maguin raconte à voix basse à Nïya endormie.

Apres 2 jours entiers à se faire tabasser, le seul gout qu'on a dans la bouche c'est le sang, on ne respire que le sang, on a l'impression de fuire de partout...
Au premier étage de la maison communale de Moulin-de-Tarren, Pike était attaché à une chaise depuis 2 jours, la garde civile locale l'avait capturé et ammené ici, pour "interrogatoire", étant donné les nombreux gardes que Pike avait tué, il ne faisait aucun doute pour lui qu'il ne devait pas survivre à cet "interrogatoire", les gardes se feraient surement justice eux même et le tuerait avant que la potence ne le fasse...De toute facon une fois pris, Pike savait que son destin était reglé.

Il avait été trop ambicieux...La fin de la seconde guerre avait vu une intensification des échanges entre le royaume nain et celui de Lordaeron, et le point central de ce commerce était Moulin de Tarren, Pike et sa bande eurent pour idée de s'attaquer à la recette des împots dû au roi, apres un premier succès, ils décidèrent de s'attaquer à la recette de tout un semestre , mais un traquenard les attendait, seul trois hommes de la bande purent s'enfuir, Pike fut capturé et le reste, soit quatre hommes, abattus.

Mais Pike avait un petit espoir...un tres fin morceau de verre , surement du a un verreà boisson brisé, lui était arrivé dans les mains lorsqu'il avait été envoyé à terre par un des gardes, Gardof un nain brutal et stupide.
Ce petit morceau de verre Pike le tenait depuis un jour et demi, entre ses mains, apres tous les chocs qu'il avait subit ses mains se trouvaient completement cisaillé par le morceau, mais Pike limait petit à petit ses liens épais, la volonté de vivre le poussait.
Il était presque évanoui de douleur mais ses doigts continuait inlassablement de manier le petit morceau de verre.
Quand tout à coup un énorme coup de poing vint le reveiller, encore ce gros Gardof qui venait apparemment d'épencher sa soif et revenait continuer l'ouvrage qu'il savait mieux le faire: tabasser les détenus.
A coté de lui trois gardes humains dont, un ,essayant tant bien que mal de calmer la furie sanguinaires de ses collègues.

"Alors batard de Gilneas, on pionce ? T'es plus grand chose maintenant monsieur Pike hein ? " dit le nain finissant sa phrase dans un rire tonitruant.
Un garde humain plutot barbu ajouta d'un ton calme: "Allez ordure dis nous ou est ta planque, et nous te livrerons au magistrat de Southshore, car il faut que tu saches que seul la garde civile du coin sait que t'es la, si tu ne parle pas, le juge n'entendera jamais parlé de toi, tu restera notre jouet ici jusqu'à que tu finisse par mourrir de tes blessures..."
Puis sur le même ton: "si tu nous le dit on te livre au juge et tu auras un repas chaud avant la potence et même un prêtre pour te confesser et y'a du boulot crois moi..."

Voyant que Pike ne répondait pas, le nain brandit un énorme fusil à canon double et l'agita devant le prisonnier.
"Tu vois ce fusil je l'ai chargé avec la feraille rouillée de mon atelier pour qu'il t'explose le ventre et te fasse crever dans des hurlements abominables, je m'en servirai si tu t'avisais de nous mentir, alors MENS MOI, VAS Y, MENS MOI !!!"
Devant l'absence de réaction de Pike, Gardof lui asséna un coup de crosse si violent au niveau du ventre que le prisonnier cru qu'on lui avait littéralment explosé le foi et le ventre d'un seul coup...Ce coup fit perdre à Pike ses dernieres forces, il ne pouvait même plus limer ses liens, il allait se laisser mourrir, quand tout à coup la haine et la fierté reprirent le dessus, non il ne se laisserait pas tuer par ces gardes minables, dans ce village minable, non ! Une energie nouvelle s'eveilla en lui, une énergie que la haine et la fierté avait en partie crée, mais une énergie qui était extérieur aussi, qui venait d'entrer en lui. Pike la tête baissé subit les coups sans broncher et deux heures plus tard eut fini son lent travail de sape, il ne restait plus qu'à attendre le moment propice...

Quelques minutes apres ce moment vint...Gardof était parti en bas de la maison accompagné du garde "indulgent" , laissant son fusil sur une petite table à coté de la porte. Ne restait donc que deux gardes dans la pièce et Pike, le garde barbu apres un direct en plein visage sur le détenu, releva la tête de celui-ci, laissant le temps à Maguin de voir la dague qui était négligemment insérée dans l'étui de ceinture du garde.
Pike profita d'une seconde d'inattention de ces deux geoliers et saisit la dague, qu'il planta instantément dans la gorge du garde barbu, deux coups suffirent pour sentir la vie le quitter, l'autre garde mis un instant de trop à dégainer son épée, Pike en profita pour se jeter sur lui et placer quelques coups de dague bien appuyés en pleine cage toracique, ce qui eut raison de son adversaire en quelques secondes. Pike se releva sans prendre le temps de penser et saisit tout ce qui était proche de lui , une épée et le fusil de Gardof.
Il ouvrit la porte d'un coup de pied, se trouvant devant l'escalier qui menait au rez de chaussé qui était le foyer de la maison communale.
Il vit à ce moment gardof devant lui, surpris et désarmé,
"Alors comme ca tu voulais m'exploser le ventre gros tas ?"
Pike pressa la détente et un des canon de l'arme rugit violemment, le coup perca de par en par Gardoff qui s'écroula, le ventre ouvert...Pike s'apprêtait à descendre les escaliers quand il vit le garde indulgent courrir vers lui une épée à la main
"lache ca !" dit Pike
"Tu sais tres bien que je ne peux pas te laisser partir" dit l'autre calmement
Alors qu'il était arrivé à bout de l'escalier et presque au niveau de Pike celui-ci pressa la détente le choc fit tomber le garde violemment dans l'escalier.
Pike sortit en vitesse de la maison communale par l'arrière et emprunta un cheval pour partir loin, pendant que sa douleur était encore en partie anhestésiée par la colère et la haine.

C'est ce jour la , bien avant tous les autres que le Maguin s'est manifesté pour la première fois en moi, pour me donner la volonté...de me battre et de tuer...Pike a laissé progressivement une place au Maguin à partir de ce jour et même si lui même ne le savait pas. Le Maguin n'est qu'une volonté, et les moyens liés à cette volonté.