Sorelliane : Journal intime

Assise dans le parc, je sors de mon petit sac un petit paquet de feuille ainsi qu'une plume et un petit pot d'encre.

- Bon, me dis-je, par ou commencer... ah oui...

Depuis quelques temps, j'ai remarquée que des gens semblaient s'intêresser à moi que ce soit parmi vous, les Griffons, ou d'autres gens (je me demande bien pourquoi d'ailleurs, je ne crois etre quelqu'un d'exceptionnel bien au contraire). Alors j'ai pris la décision d'en raconter un peu plus sur moi, mon passé, et tout le reste...enfin peut-être pas tout le reste. Comme tout le monde, j'ai mon petit jardin secret et je compte bien le garder.

Donc voila...

Je me nomme Sorelliane Altrellion, exilée de Lordaeron comme beaucoup de gens depuis cette époque ou le Fléau a ravagé nos terres et nos peuples.
Je suis à ce jour agée de 25 ans, je suis aussi blonde de cheveux que l'était ma mère et j'ai aussi héritée des ses yeux.
En parlant d'elle d'ailleurs, j'ai été atteint de son amour pour la couture. Je ne peux pas m'en empêcher, si j'ai l'occasion de confectionner un nouveau vêtement pour quelqu'un ou pour moi, je ne me sens bien que quand j'ai finie de le faire.
sinon je ne sais pas cuisiner, donc pas la peine d'insister pour que je prépare quoi que ce soit, je n'y arrive pas. C'est tout juste si j'arrive à faire bouillir de l'eau, c'est pour dire...
J'ai récemment appris à pêcher grâce à Reis et Arnise, enfin si on peut appeler ça de la pêche. Mais j'ai trouvée ça amusant et c'est très reposant en plus. Je pense que je retournerais de temps en temps pêcher à Dun Morogh.

Certaines personnes semblent avoir du mal à comprendre que je ne cherche pas à combattre férocement la Horde. Tout simplement parce que selon moi, ils ont été aussi victime que nous l'avons été du Fléau, et sans leur aide contre la Légion ardente, je ne suis pas sure que nous serions encore là.
Mais il ne faut pas croire non plus que je me laisserais faire.
Pour moi seul le Fléau et ses serviteurs sont mes vrais ennemis te je n'aurais de repos tant que cette horreur n'aura disparu de nos terres et que...j'aurais alors pu venger ma famille.

Voilà dans les grands lignes qui je pense être...

Originaire d’une région tranquille de Lordaeron, je vivais avec mes parents dans notre ferme familiale. Bien que n’étant pas particulièrement riche, mon père possédait quand même un troupeau et un verger. Ma mère avait acquise une certaine réputation comme couturière dans la région auprès de laquelle j’appris les rudiments de cet art. Mon frère avait depuis quelques mois rejoint le fabuleux Ordre des Chevaliers de la main d'argent et était devenu un paladin de la lumière au service du Seigneur Uther Lightbringer. Mes parents étaient très fier de lui et semblait apprécier le fait que de mon coté, je m’intéressais aux Arcanes.
Eux qui étaient des gens simples imaginaient leurs enfants devenir des gens connus et respectés. Bref la vie était simple et belle.
C’est alors que le fléau frappa…

J’ai beau essayer mais je ne me rappelle que par bribes tout ce qui s’est passé depuis ce jour.
Mon père succomba peu de temps après les premiers jours où le fléau commença à décimer le royaume.
Ma mère et moi réussîmes à fuir vers le sud par je ne sais quelle miracle. Elle espérait que nous puissions rejoindre une de ses sœurs qui vivait dans les lointaines terres du sud, à Stormwind.
Arrivées à Southshore, nous voyageâmes par la mer jusqu’au port de Menethil, puis avec de nombreux autres exilés, nous prîmes la route vers la lointaine cité des nains la puissante Ironforge. C’est durant la traversée des marais des Paluns que je contractai une violente fièvre qui me ne lâcha que plusieurs semaines après.
Nous avions entre temps rejoint la sécurité des murs de Stormwind ou ma tante nous accueillie avec beaucoup de gentillesse. Les mois passèrent et les nouvelles du Nord qui nous parvenaient n’étaient pas du tout rassurantes. Les cités tombaient l’une après l’autre, notre bon Roi avait été tué par son propre fils, la mort se répandait partout. Le Seigneur Uther ainsi que tout son ordre furent décimés (nous comprîmes alors que nous devions faire le deuil de mon frère car nous nous doutions qu’il avait du se battre jusqu'à son dernier souffle).
Il y eu même des rumeurs que des démons venus d’un autre monde arpentaient maintenant Azeroth. Jamais depuis l’invasion des orques, les gens riches ou pauvres n’avaient eu aussi peur.

Mais la vie devait continuer et ma mère qui avait maintenant une santé plutôt fragile (elle décéda, hélas, quelques jours après) et grâce à ma tante qui avait de nombreux amis en ville purent me faire accepter au sein de la société des Mages de Stormwind en tant qu’apprentie (et aussi grâce à mon affinité avec les Arcanes).
C’est ainsi que je commençai mon apprentissage dans la tranquille vallée de Northshire, le caractère endurcie par un douloureux passé et la tête plein de tristes souvenirs, espérant un jour que la lumière illuminerait à nouveau sur toute Azeroth.

Ces dernier mois, ma vie a changée du tout au tout.
Il a juste fallu qu'un jour, à Menethil, alors que je montais à bord du bateau en partance pour Theramore, je fasse la rencontre d'un aimable paladin sur le bateau (il s'agissait de Samael). Nous avons un peu discuté durant la traversée et, arrivé à Theramore, nous nous quittames, sans savoir si nos routes se croiseraient à nouveau.
Finalement, j'ai rejoins les Griffons quelques temps plus tard, et je ne le regrette pas malgré de nombreux évènements qui se sont passés depuis.
J'ai rencontrée beaucoup de gens, certains que j'appréciais peu et d'autres...

Je ne regrette rien de tout ce que j'ai fais ni les décisions que j'ai prises, bonnes ou mauvaises, car on en tire toujours une leçon.

Je ne suis plus conseillère mais ce n'est pas grave. Je sais que ceux qui sont maintenant en poste vont oeuvrer pour le bien de notre ordre, j'ai une tout confiance en eux.
Et puis je crois que je n'aurais pas réussi plus longtemps à associer ma vie publique et ma vie privée.
Je sais que j'ai choquée beaucoup de gens mais sans cette ...cassure, je crois que ca aurait été encore pire plus tard.

Pour le moment, j'ai besoin de m'investir dans d'autres buts, j'ai envie de découvrir un peu plus la vie, la vraie. J'ai envie de m'amuser, de voyager peut-être et surtout rencontrer des gens différents de moi, de décrouvrir d'autres façons de vivre.

Ces derniers jours m'ont amenés à beaucoup plus de réflexion qu'avant. En tout cas des réflexions utiles, sur qui je suis, sur ce que j'aime, sur qui est important mes yeux, et sur ce que j'aimerais faire plus tard.

Quoi que m'offira la vie, maintenant je l'accepterais les bras grands ouverts et sans me poser de questions.


Je relis les dernieres phrases, repensant alors à ce qui m'est arrivée ces derniers jours, à mes actes, mes rencontres.

- Non je ne regrette rien, dis-je tout bas, bien au contraire.

J'attends quelques minutes que l'encre est bien séchée sur les feuilles, puis je range mes affaires dans mon sac, et je quitte le parc en marchant tranquillement tout en savourant le quiétude des lieux.

L'aube est enfin là et le soleil commence à pointer ses premiers rayons sur les toits bleutés de Stormwind.
La lumière me rassure et je me sens un peu plus en sécurité maintenant que les ténèbres de la nuit s'éloignent ainsi que tout se qu'elles contenaient.

D'une main tremblante, je me saisis de ma plume, et je commence alors à mettre par écrit ces dernières heures.

Arnise...
Rien que d'y penser, mon coeur se serre à l'idée que je ne la reverrais plus jamais.
Elle est partie...pour ne plus jamais revenir... Pourquoi si vite ? Sans rien dire, sans prévenir...

Typhanella était effondrée et ça me faisait mal de la voir ainsi surtout que j'avais l'impression d'avoir aussi mal qu'elle.
Reis semble avoir accusé le coup avec difficulté lui aussi même s'il ne laisse rien paraître. Cela se sentait, se voyait dans son regard.

La journée a été longue...trop longue.

Et puis un instant d'espoir...peut-être...
Quand j'ai aperçue cette jeune elfe aux cheveux verts dans Elwynn, mon coeur s'est serrée. Etait-ce elle ? Je ne sais pas. Elle a disparue si vite que je n'ai eue le temps de voir son visage...

Arnise...

Et puis cette nuit...cette femme rousse...que voulait-elle a Typhanella ?
J'ai eue tellement peur d'eux, surtout cette homme, ce Thalance...
Une vraie marionnette dans les mains de cette femme.
Et elle se disait sa soeur. Mais comment peu-on vouloir faire autant de mal à sa famille ?
Ivelia a eue de la chance de réussir à fuir. Heureusement, sinon je ne sais pas ce qu'ils lui auraient à cette pauvre petite.

Les catacombes...et ce cercueil de pierre ou ils m'ont cachés, attachée et bâillonnée comme un vulgaire paquet.
Seul la voix lointaine de Reis m'a encore fait garder espoir et le soulagement quand le couvercle s'est ouvert et que je l'ai vu...

J'espère que je n'aurais plus affaire à eux...Rien que le souvenir du regard qu'elle avait, empli de haine et de folie...
Non, je ne veux plus la voir...plus jamais...

Je repose la plume, alors que je ressens un léger vertige me saisir, sans prévenir... La fatigue sans doute...
Je m'allonge, épuisée.
Le soleil est maintenant levé et ses rayons baignent ma chambre et mon lit alors que je m'endors d'un sommeil dont je sais qu'il ne sera pas reposant...

Assise sur mon lit en tailleur, vêtue d’une légère chemisette en soie blanche, je regarde le soleil, au travers de la fenêtre, se lever d'un oeil nouveau.
Mon coeur se sent plus léger des ombres qui ont fuit mes pensées ces derniers jours.
Je me saisis de ma plume et je commence à mettre à plat les derniers jours de mon existence ou du moins ce qui s'est passé.

Reis...
Que serais-je devenue sans toi...Que serions-nous devenues sans toi...
Tu es toujours là pour nous aider, nous conseiller, nous soutenir. Tu nous offres ton amitié et ton amour sans rien demander en retour... Jamais.
Toujours prêt à tout pour nous, même au péril de ton existence.
Je ne sais pas pour les autres, mais pour moi tu es comme un ange... Un ange gardien...Sans toi, sans ta présence, ton sourire si chaleureux, tes mots apaisants et justes...Je crois que j'aurais sombré dans les ténèbres comme tant d'autres et que je ne serais plus.

Abaissant la plume un instant, je me demande encore pourquoi.
Je me dis que cette question n'aura jamais de réponse, sauf si un jour tu décides d'y répondre. Je sais qu'il faut être patiente avec toi. Je le serais, je souhaite tant d'aider autant que toi tu m'as aidé.
Et Indubitablement mes pensées vont vers elle alors que je rabaisse ma plume d'une main légèrement tremblante.

Arnise...
Enfin elle est revenue...
Elle m'avait tellement manquée...Je ne pensais que je serais si mal pendant mon absence...Comme si une partie de mon être était partie avec elle sans prévenir.

Mais je l'ai retrouvée...Nous l'avons retrouvée...
Elle a trouvée des traces de son passé. Elle sait qui elle est, c'est peu mais c'est déjà ça. Et pour elle, c'est beaucoup. Cela se voit quand elle regarde cette pierre ou est marquée son nom...Nilen...
Je suis triste qu'elle n'en ai pas appris plus ni rencontrée quelqu'un qui la connaissait. J'ai honte de penser ça mais tant mieux car elle est revenue.
Aurais-je pu supporter son absence plus longtemps alors que certains osaient déjà dire à voix basse qu'elle était morte ?
Morte... Non je ne préfère pas y penser...Jamais...

Je repose ma plume un instant, repensant à l'instant ou j'ai réalisée que c'était elle, à la joie qui a emplie mon coeur.

Alors je pense à l'autre personne qui a changée ma vie. Je reprends ma plume, le sourire aux lèvres en pensant à elle.

Aude...
Douce et divine Aude...Qui aurait pu croire qu'un jour mon coeur battrait pour toi...Pas moi en tout cas et pourtant c'est ce qui est arrivé.
Les gens ne te connaissent pas, ils se délectent de l'image que tu leur donnes avec tant de facilité et ils se complaisent avec ces miettes.
Mais je sais ce qu'il y a au delà. Je l'ai sentie...Je l'ai vue dans tes yeux par instant. Cette douleur...Ce besoin...
Aude...tu m'a déjà tant apportée... j'aimerais tant pouvoir t'offrir...
Pourrais-je être à la mesure des tes attentes ?
Je ne sais pas, je l'espère.

Mes pensées se tournent vers cette jeune fleur pleine de vie qui est entrée dans les nôtres

Ivelia...
Toute dévouée aux autres.
Je comprends pourquoi Reis l'aime tant mais s'il ne le dit pas clairement.
C'est un vrai rayon de soleil dans nos ténèbres.
Elle s'affirme de jours en jours mais sa candeur et sa fraîcheur restent intactes et je souhaite de tout coeur que cela le soit toujours.

Puis je pense à celle qui m'a le plus surprise

Amnésia...
La chenille est devenue un très joli papillon.
Elle a mûrie si vite, trop vite même.
Je me souviens encore de cette jeune elfe que j'avais croisée chez Selya. Bien que grande comme tout ceux de sa race, elle paraissait tellement frêle, fragile, presque une enfant, sans passé, ni futur, juste un présent incertain.
Mais sans le voir, sans s'en apercevoir, elle a acquis une force...Oui son esprit est fort, elle n'est plus une enfant...La petite Amnésia s'en est allée...
Il ne reste plus qu'Amnésia...Le chef de notre petite guilde.
La chef en short comme se plait a dire Dalya

Je m'entends rire en écrivant ses mots et en pensant au visage furibond et faussement naïf d'Amnésia.
Rire... Cela fait si longtemps que cela ne m'était pas arrivé. Qu’il est bon de rire…

Je repose lentement ma plume à coté des feuillets recouverts de ma fine écriture.

Je me lève, j'ouvre la fenêtre et je m'appuie au rebord. Mon regard se pose sur les passants, sur les enfants jouant aux abords de l'orphelinat.
Uen légère et douce brise caresse mon corps sous mon fin vêtement et je sens mon coeur se réchauffer sous les rayons du soleil de ce jour nouveau.

Je reprends espoir.
Moi aussi, j'ai changée, je ne suis plus une enfant.
J'ai de nouveau foi en la vie.

Assise sur son lit dans la chambre de l’auberge, elle regarde son journal intime posé devant elle.

Elle l’ouvre doucement puis passe lentement les pages les unes après les autres, se relisant quelques mots, quelques passages.

Elle se voit vivre ses moments, revivre des instants heureux, douloureux…

Elle arrive bientôt à une page blanche. Elle s’aperçoit que c’est l’une des dernières pages de son petit cahier…

Elle sourit voyant que son carnet lui aussi arrive à sa fin.

Elle saisit sa plume, la trempe dans l’encrier puis approche de la page blanche.

Sa main s’arrête, non pas hésitante mais ne sachant quoi dire, quoi écrire.

Elle repense à elle… Doucement sa main descend et la plume commence à glisser sur le papier.


Arnise…

Nilen…

Elenvanwa, l’étoile perdue…

Balah…

Tant de noms pour une seule et unique personne…Pour un seul et unique amour…
J’ai promis…j’ai fais tant de promesses…
Mon amour… Ma vie…
Personne ne comprends…Personne n’arrive à comprendre…Personne ne peut comprendre…
Personne ne pourra jamais comprendre ce que je ressens même encore maintenant.
Tout le monde souhaite que je vive ma vie, que j’apprenne à vivre…à aimer de nouveau.
Je voudrais faire plaisir, je voudrais te faire plaisir mon ange…
Je ne veux que ton bonheur même si celui-ci doit passer par quelqu’un d’autre que moi.
Je n’attends rien de la vie…rien de cette vie qui est la mienne maintenant…
Que me reste t’il ?
Ta présence, tes sourires, ton odeur…les souvenirs d’instants magiques avec toi…
Tu m’as dis le faire pour moi, pour mon bonheur, pour mon bien…Je te crois, je t’ai toujours crue même si je sais maintenant que ton cœur était près d’elle alors que tu étais près de moi…
Je te crois quand tu m’as dit que la vie a été injuste avec nous, que notre rencontre aurait du se dérouler plus tôt…
J’espère que tu as reçue ma lettre ou je te parle de mon nouveau rêve…J’aimerais tant savoir que tu le partages toi aussi…
Tu m’as dit faire tout cela pour moi et je te crois, mais je souffre…Je le cache oui mais je souffre…Je ne vis plus que dans un maelstrom d’incertitudes, de souvenirs, d’un passé de souffrance.
Par amour, par affection, je ne sais pas…Je ne sais pas si tu as un jour ressentie quelque chose pour moi…
A tes mots, je crois que oui, mais maintenant tu ne veux plus parler…Tu as peur, je le sais, je le sens…Et je le comprends…Mais pourquoi avoir peur de moi…Si cette peur est ce que je pense alors oui tu as du m’aimer un peu…
Ton silence…pour me protéger ne fait que me faire sombrer encore plus…
Je ne pourrais jamais te mépriser, te haïr…Pour toi, je n’ai su faire qu’une seule chose…T’aimer…
Je ne me larmoye pas sur mon sort, je ne fais qu'un constat. Rien de plus..

Alita m’a racontée tant de choses…Je voulais savoir…Maintenant je sais…Je sais ce qu’il me reste à faire…

Dis lui que je ne lui en veux pas, elle aussi a souffert je le sais même si elle a été assez forte, pour vivre, pour survivre dans cette vie…

Moi je n’ai plus rien…Je n’ai plus qu’Ivy, ma seule amie que tu repousses, que tu vois comme sa sœur alors qu’elle n’a rien à voir avec elle…Elle t’aime tant elle aussi…Tu lui manques…
Tu sais que je ne te mens pas…je te l’avais promis, plus jamais de mensonges...plus jamais…
A toi je ne peux pas mentir, je n’en ai pas le droit.

Je ne m’imposerais pas entre toi et elle, jamais…
Je ne te poserais plus de questions…

Comme je te l’ai dit je serais la pour toi, toujours, si tu as besoin de moi…Si je ne peux être ton amante, alors je serais ton amie…comme avant…une amie qui sera la pour toi, pour t’aider, sur qui tu pourras compter. Je ne peux pas te forcer à l’accepter mais je t’offre cette amitié de tout cœur, sans rien te demander si ce n’est de l’accepter…

Fais lui comprendre que je ne suis pas ton ennemi, que je ne cherche pas à te nuire…Je ne l’ai jamais voulue…jamais…

Sorelliane Ash’therod Altrellion

Elle repose sa plume et s’aperçoit alors que son carnet est fini, elle est arrivée à la dernière page. Sa vie est enfin de compte si intense, si courte, si vide…

Elle relit ce qu’elle a écrit, ses yeux brillants encore plus que d’accoutumée, la lueur au fond de son regard encore plus forte, plus farouche, plus décidée que jamais.

Elle referme lentement le carnet, le glisse dans le petit coffret et le ferme.
Elle se lève doucement et se dirige hors de sa chambre. Elle descend les marches puis sort de l’auberge. La ville est calme à cette heure-ci, il est tôt, beaucoup trop tôt mais le sommeil n’est plus pour elle…Elle n’en a plus besoin, et bientôt elle le sait, elle dormira toute ses nuits sans souffrir, sans se souvenir…ou si peu…
Elle s’approche de la boîte aux lettres et grifonne ton nom sur l’étiquette qu’elle joint au coffret…
Elle espère que tu liras son carnet jusqu’au bout…Si ce n’est par amour au moins par souvenir…
Elle sourit, les gens qu'elle semble penser qu'elle a de la chance de pouvoir sourire ainsi qu'elle doit être heureuse.
Elle sourit de plus belle en pensant à ça.
Elle arrive à mentir aux gens sans rien dire.
Maintenant elle a une nouvelle vie à se préparer, ça ne sera pas facile mais elle sait qu'elle sera heureuse dans cette vie...en attendant que son rêve se réalise avec toi...il ne peut en être autrement.

/HRP

Coucou tous, je sais que j'ai souvent dépeint Sorelliane comme quelqu'un de triste et qui donne l'impression de se complaire dans son malheur.
Pourtant ca n'est pas le cas. tout ce qui lui est arrivée n'est du qu'au hasard et les conséquences, souvent facheuses pour elle, ne sont en rien exagérées.

Cest vrai que j'ai souvent tendance de donner l'impression de trop en faire, d'en rajouter. Pourtant je ne fais que vivre mon personnage.

J'aurais aimé moi aussi qu'elle est une vie simple, heureuse. J'ai tout fait pour y arriver mais le destin en a décider autrement pour elle.
Elle a été heureuse comme jamais pendant un temps et c'est tant mieux.
Oui il y a des rp joyeux, heureux ou tout le monde va bien, mais il y en a d'autres ou ce n'est pas le cas, Sorelliane se retrouve elle à osciller entre les deux sans fin, balloter comme un paquet au milieu d'une tempête.

Certains passages manquent dans son journal mais elle tellement vécue de choses, qu'il y en aurait trop à écrire mais l résultat actuelle n'est que la conclusion de ce qu'elle a vécu.

Oui je suis souvent un peu extrêmiste dans mon rp, je le vis au jour le jour, chaque instant, chaque rencontre pouvant tout changer d'un coup.
Pas la peine d'essayer de faire autrement je n'y arrive pas.

bref...
Je n'écris pas tout ça pour me faire pardonner ou quoi que ce soit, juste pour en quelques mots vous faire comprendre un peu pourquoi elle est ainsi.
Et surtout pour vous dire que je ne compte pas l'arrêter de sitôt la Sorelliane, j'espère qu'elle trouvera enfin ce qu'elle cherche, mais attendez vous à des changements assez...surprenants...en tout cas elle sera toujours là, quelque part...toujours prête à aider, à conseiller, à souffrir et à aimer...

Ne soyez pas surpris non plus si je verouille ce fil, son journal est terminée, il n'y a plus rien à dire...Peut-être qu'un jour un autre apparaîtra...tout dépends ce que le destin lui réserve...

/hrp